4 novembre 1971
Ses influences lui viennent de la soul, du gospel
en passant par le blues et ses titres sentent bon l'ambiance jazzy.
Né à Sacramento et élevé à Bakersfield (Californie) avec ses six frères et sœurs par une mère pasteur, Gregory Porter est promis à une carrière de footballeur pour laquelle il obtient une bourse universitaire. Lui, qui a longtemps chanté du gospel, s'oriente vers la musique après une grave blessure.
Il rencontre le pianiste et compositeur Kamau Kenyatta qui devient son mentor et producteur. C'est le flûtiste Hubert Laws qui le découvre en entendant sa version de Smile de Charlie Chaplin, il est ensuite engagé sur une comédie musicale retraçant l'histoire du blues et intitulée 'It Ain't Nothin' But The Blues'.
Tout ira ensuite très vite avec la sortie de ses deux premiers albums, Water en 2010 et Be Good en 2012 sur le mythique label Blue Note, il enregistre et/ou partage la scène avec Wynton Marsalis, David Murray, Herbie Hancock et Dianne Reeves, il participe à de nombreux projets dont 'Brooklyn Butterfly Session' de The RONGETZ Foundation.
Sur son 3è album Liquid Spirit, Gregory Porter a conservé le noyau dur du groupe qui l’accompagne depuis trois ans : le pianiste Chip Crawford, le batteur Emanuel Harrold, le bassiste Aaron James, le saxophoniste alto Yosuke Sato et le saxophoniste ténor Tivon Pennicott (avec le trompettiste Curtis Taylor et l’organiste Glenn Patscha en guest).
Sur une base de jazz, il jongle majestueusement entre le blues, la soul et le gospel, le tout dans un groove sensuel ou explosif. Le timbre chaud de sa voix est à la hauteur de ses talents de raconteur :
"Mes chansons traitent de sujets qui me sont familiers : la douleur, l'amour maternel, les blessures provoquées par l'injustice et le racisme"
L'album est un condensé extraordinaire de la richesse de la musique noire américaine : ballade piano-voix pour les titres "Water Under Bridges" et "Wolf Cry", hommage à Abbey Lincoln et Max Roach sur "Lonesome Lover" ou à Martin Luther King avec "When love Was King", jazz funk rugueux et engagé pour "Free", pur groove sur "Movin’" ou l'électrisant gospel jazz de "Liquid Spirit".
> GREGORY PORTER <
01. Illusion
02. Pretty
03. Magic Cup
04. Skylark
05. Black Nile
06. Wisdom
07. 1960 What?
08. But Beautiful
09. Lonely One
10. Water
11. Feeling Good
01. Painted On Canvas
02. Be Good (Lion's song)
03. On My Way To Harlem
04. Real Good Hands
05. The Way You Want To Live
06. When Did You Learn
07. Imitation Of Love
08. Mother's Song
09. Our Love
10. Bling Bling
11. Work Song
12. God Bless The Child
01. No Love Dying
02. Liquid Spirit
03. Lonesome Lover
04. Water Under the bridges
05. Hey Laura
06. Musical Genocide
07. Wolfcry
08. Free
09. Brown Grass
10. Wild Song
11. The 'in' Crown
12. Movin'
13. When Love Was King
14. I Fall In Love Too Easily